Le corps humain flotte naturellement. En effet, selon le principe d’Archimède, on flotte si la masse du volume d’eau déplacé par la partie du corps immergé est supérieure à la masse corporelle.
Ainsi, les principaux paramètres qui permettent de mieux flotter sont:
- Une immersion maximale du corps;
- Une grande inspiration augmentant le volume de la cage thoracique;
- Une capacité vitale importante ;
- Un rapport masse grasse, musculaire et osseuse favorable (les densités osseuse et musculaire sont supérieures à un contrairement à la masse adipeuse).
Cette flottabilité a été mise en évidence expérimentalement depuis le XVIIIe siècle par Robertson (1757) en montrant que le poids de l’eau déplacée par l’immersion totale du corps humain était supérieur au poids du corps dans 90 % des cas. Un siècle plus tard Pettigrew (1874) précise ce résultat en considérant que l’inspiration totale est nécessaire pour que tous les individus flottent. Au début du XXe siècle les résultats expérimentaux se précisent davantage avec l’étude des effets de la quantité d’air absorbée, du genre, et des mesures anthropométriques (Packard, 1900: Sandon, 1924; Rork & Hellebrandt, 1937 Cotton & Newman, 1978).
Ces études mènent aux conclusions suivantes: tous les individus n’ont pas les mêmes chances de flottabilité passive, les femmes flottent en général mieux que les hommes, et le volume de la cage thoracique lié à la quantité d’air absorbée reste un élément déterminant.